Évaluation de la catégorie normative de “parent” comme solution aux problèmes de filiation rencontrés par les personnes trans.
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Introduction
§1. Depuis quelques années, les personnes trans
§2. Le débat politique est lancé sur la création de la catégorie de “parent” et des avis sont sollicités au sein du cabinet du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne
§3. L’état de l’art de la question du lien de filiation entre un parent trans et son enfant ne peut faire l’impasse sur la loi réformant les régimes relatifs aux personnes trans et les doctrines qui se consacrent à son analyse. Nous nous baserons également sur des travaux de doctrine qui se consacrent à l’étude de la filiation mise en place par cette loi mais aussi de la filiation en général. Des travaux sur les droits fondamentaux ainsi que des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme seront analysés pour appréhender les droits des personnes trans, bien que peu de ces études explorent précisément la filiation à l’égard de leurs enfants.
§4. L’intérêt de l’enfant est au centre des préoccupations en matière de transparentalité. Nous étudierons son appréhension juridique ainsi que son application à notre question de recherche. Nous constaterons que cet argument est utilisé tant par les partisans que les détracteurs d’une filiation désexuée. Nous l’étudierons, car cette question a évidemment son importance et nous avons fait le choix d’analyser également les autres arguments de la manière la plus exhaustive qui soit. Nous utiliserons certains travaux de sciences humaines pour comprendre les notions de genres, de rôles parentaux, … ainsi que des articles de journaux ou travaux d’associations consacrés parfois précisément à la transparentalité, pour appréhender le regard de la société sur ces familles et les revendications afférentes.
§5. Au fil de nos recherches, nous avons constaté qu’il s’agissait d’un thème de recherche précis et que peu de sources analysent l’impact d’une neutralité ou d’une désexualisation du droit de la filiation pour les personnes trans. Nous avons recoupé les informations et établi des liens entre les raisonnements. Dès lors, analyser le lien de filiation des parents trans vis-à-vis de leurs enfants et réfléchir à la question des genres dans la famille semble une démarche originale. Le présent article analysera la création de la catégorie normative de “parent” comme solution potentielle aux problèmes de filiation rencontrés par les parents trans à l’égard de leurs enfants.
§6. Concernant la méthodologie, nous étayerons nos propos avec des exemples étrangers, analysés au regard de l’approche intégrée des droits fondamentaux. Un parent trans rencontrant des difficultés avec le droit familial est touché de différentes façons. Comme personne, comme citoyen attendant raisonnablement du droit qu’il tranche adéquatement une situation, comme personne trans confrontée à des discriminations quotidiennes et comme parent touché dans son droit au respect de la vie familiale
§7. Nous avons fait le choix méthodologique de ne pas développer les avis d’experts de la transparentalité. La psychologie, l’anthropologie et la sociologie se sont consacrées à l’étude de ce phénomène
§8. L’hypothèse de travail est que l’état actuel du droit de la filiation des personnes trans n’est pas pleinement satisfaisant. Différentes options sont ouvertes au législateur : ne rien changer au droit existant, prévoir une filiation neutre, ouverte aux personnes trans, ou désexuer le droit de la filiation. L’option d’une filiation spécifique permettrait a priori de rencontrer les volontés d’autodétermination, mais questionne quant au respect de la vie privée et au consentement de l’enfant. Désexuer le droit de la filiation questionne quant à une éventuelle perte de droit(s) ou une contradiction avec les usages sociaux.
§9. Nous commencerons par faire un état des lieux national de la situation, en considérant les influences européennes avec les droits fondamentaux, les obligations et les marges d’appréciation étatiques. Nous relèverons les difficultés auxquelles sont confrontés les parents trans et comment le droit se positionne face à ceux-ci. Cette première partie est fondamentale pour que le lecteur prenne la mesure de la complexité actuelle de la filiation des personnes trans. Nous analyserons ensuite comment la catégorie de “parents” influencerait les familles transparentales et cisgenres. Nous envisagerons l’impact d’un lien de filiation spécifique aux personnes trans sur leurs droits fondamentaux. Au cours de notre analyse, nous étudierons divers modèles étrangers, au regard de l’approche intégrée. Nous étudierons les conséquences d’une désexualisation de la filiation sur l’établissement de la filiation, la transmission du nom et les pertes potentielles de droits. Nous finirons en relevant les points qui méritent, d’après nous, d’être encore travaillés. Nous répondrons à la question suivante : la catégorie normative de “parent” permettrait-elle de répondre aux problèmes de filiation rencontrés par les parents trans ?
État des lieux du droit de la filiation des personnes trans
§10. Dans la présente partie, nous déterminerons les règles nationales applicables au lien de filiation entre les parents trans et leurs enfants. Nous constaterons les difficultés rencontrées lors de leur confrontation au droit. Nous relèverons les lignes directrices européennes concernant la parentalité trans, la Cour européenne des droits de l’homme étant la garante de l’application de la Convention européenne, traité obligeant les parties à respecter les droits fondamentaux y visés
De la loi du 10 mai 2007 relative à la transsexualité à la loi du 25 juin 2017 réformant les régimes relatifs aux personnes transgenres en ce qui concerne la mention d'une modification de l'enregistrement du sexe dans les actes de l'état civil et ses effets
§11. L’état civil étant un élément d’ordre public, il faut suivre une procédure précise pour le modifier
Permettre plus de flexibilité dans le changement de sexe
§12. La loi de 2017 a été adoptée dans l’objectif d’offrir un changement d’état civil simplifié et fait du droit à l’autodétermination son principal atout
§13. Aujourd’hui, la procédure de changement de sexe est simplifiée et fluidifiée
Maintenir une filiation immuable
§14. La filiation s’est complexifiée depuis l’entrée en vigueur de la loi réformant les régimes relatifs aux personnes trans, car il n’est plus question de stérilisation pour changer de sexe. Plus largement, le droit de la filiation est en pleine ébullition, en raison des nombreux arrêts de la Cour constitutionnelle belge, partie prenante dans le processus de création du droit familial
§15. Pour les enfants nés avant la transition de leur parent, il est explicitement prévu que “l’acte de modification de l'enregistrement du sexe ne modifie ni les liens de filiation à l'égard d'enfants déjà nés, ni les droits, pouvoirs et obligations qui en découlent”
Les difficultés en matière de droit familial vécues par les parents trans
§16. Dans la présente section, nous relèverons les difficultés en matière de filiation auxquelles les parents trans sont confrontés. Nous avons vu les règles, nous nous concentrons maintenant sur leur application.
Constater les incohérences entre état civil et statut parental
§17. La première difficulté est la contradiction entre les mentions de l’acte d’état civil du parent et celles reprises sur l’acte de naissance de l’enfant. Dans le cas de “l’homme enceint”, par exemple, ce sont les règles de filiation maternelle qui trouveront à s’appliquer
Reconnaitre les discriminations et les dissymétries entre les situations des parents trans
§18. Si l’on comprend la volonté du législateur de prévoir des liens de filiation stables et permanents, nous relevons néanmoins des situations différentes selon que la transition de genre soit effectuée avant ou après la naissance d’enfants, et selon qu’elle le soit vers le sexe féminin ou masculin. Lorsqu’une personne change de sexe en ayant déjà eu un enfant, le changement de sexe n’étant pas rétroactif, elle restera enregistrée comme mère ou père, selon son sexe d’origine
Concernant les discriminations, des associations militant pour les droits LGBTQIA+ ont relevé, dans un rapport, des chiffres élevés concernant la transparentalité. Les parents représentent environ 25 à 50% de la population trans
Observer l’incapacité du droit d’apporter une réponse uniforme et précise
§19. La filiation est un des domaines du droit le plus marqué par les évolutions sociologiques
§20. Le 14 novembre 2018, une décision de la Cour d’appel de Montpelier, inédite, permit l’inscription dans l’acte de naissance de l’enfant, d’un père devenu femme, comme “parent biologique “
§21. Une question analogue s’est posée au Royaume-Uni. Un homme trans, Freddy McConnell, a porté un enfant, en espérant être reconnu sinon comme père, à tout le moins comme parent, tous ses papiers d’identité l’identifiant comme homme. La Haute Cour et la Cour d’Appel lui refusèrent cet enregistrement “alternatif”, en faisant prévaloir le droit pour l’enfant de connaitre ses origines biologiques sur celui du parent d’être reconnu selon son genre légal
§22. Nous constatons que le droit rencontre des difficultés à apporter une réponse claire et précise aux parents trans concernant leur filiation. Certaines décisions font évoluer le droit vers une prise en compte des aspirations, en ne se plaçant pas en violation manifeste des règles basées sur des réalités biologiques. D’autres font prévaloir la Nature et la rencontre nécessaire de gamètes de sexes différents pour la naissance d’un enfant. Les magistrats, en plus de ne pas toujours être en mesure d’apporter de réponse adéquate, rendent parfois des décisions teintées de transphobie, juridiquement considérée comme une circonstance aggravante
Le regard de l’Europe sur les droits des personnes trans
§23. La Commissaire aux droits de l’Homme, Dunja Mijatović
Assurer des droits fondamentaux aux personnes trans
§24. Certains droits fondamentaux visent implicitement des aspects du droit de la filiation, notamment au travers des articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme
§25. La reconnaissance européenne des familles transparentales s’est faite progressivement
Conserver des marges d’appréciation et des obligations étatiques
§26. Nous étudions maintenant les obligations établies par la Cour européenne quant aux droits fondamentaux précités, en étayant avec des décisions. Depuis quelques années, les arrêts de la Cour européenne concernant les personnes trans se sont multipliés. Ils sont essentiels à l’analyse de notre question en raison de l’autorité de chose interprétée, débordant “les limites du cas d’espèce”
§27. L’article 8 vise à protéger les individus contre des ingérences arbitraires d’une autorité publique dans leur vie privée et familiale
§28. Concernant la reconnaissance de la nouvelle identité de genre, la Cour a estimé, dans l’arrêt Goodwin, qu’il y avait une obligation positive étatique de reconnaitre une réassignation sexuelle par respect de la vie privée
§29. La Cour n’impose pas aux États de permettre un changement de sexe, inconditionnellement, car ces questions font encore l’objet de débat
§30. La Cour reconnait également une obligation positive de garantir un respect de l’intégrité physique et morale des individus
§31. Concernant l’article 12 de la Convention, la Cour admet les marges d’appréciation étatiques quant à la question des incidences du changement de sexe sur le mariage
Attendre la jurisprudence future
§32. Certains arrêts se consacreront à la question spécifique du lien de filiation entre une personne trans et son enfant biologique. Tel est le cas de l’arrêt A.H. contre Allemagne
§33. La Cour aura prochainement l’occasion d’encore faire évoluer l’état du droit de la filiation des parents trans. Nous n’avons relevé que quelques arrêts-phares ayant permis (ou qui permettront peut-être) une avancée significative des questions qui intéressent le présent articl. D’un refus de considérer le transsexualisme en évoluant vers une interdiction de la stérilisation, de l’acceptation de l’absence d’influence du changement de sexe sur la filiation
Création de la catégorie normative de “parent”
§34. Dans la présente partie, nous nous concentrerons sur l’établissement de la catégorie normative de “parent”. Après avoir exposé le concept de “parent”, nous analyserons son application aux filiations trans, puis cisgenre.
“Parent” : filiation neutre ou filiation désexuée
§35. La catégorie de “parent” peut s’inscrire dans différents schémas. Soit on établit un lien de filiation neutre, dans la même optique que le sexe neutre
L’établissement de ce type de filiation s’insérerait dans l’actuel processus de prépondérance du lien socioaffectif sur la réalité biologique de la naissance de l’enfant
Les limites d’une filiation neutre
§36. Dans la présente section, nous analyserons les conséquences de l’établissement d’un lien de filiation neutre sur les filiations des personnes trans. “Lorsque ces cas hors du commun se multiplient”
Protéger les droits fondamentaux des personnes trans par l’instauration d’une filiation neutre
§37. Dans le présent point, nous relevons les droits fondamentaux concernés et leur application à une filiation spécifique aux personnes trans. C’est une étape nécessaire à l’approche intégrée des droits fondamentaux, pour évaluer si cette option mène à une plus grande effectivité de ceux-ci. Le droit à l’autodétermination, compris dans le droit au respect de la vie privée et familiale
Discriminer par la création de régimes dérogatoires
§38. Le respect de la vie privée et familiale est un droit garanti par la Constitution
§39. L’acte de naissance d’un enfant fournit un indicateur de genre, lequel est communiqué aux autorités administratives, institutions d’enseignements, employeurs, …
§40. Par une décision de janvier 2021, il a donné victoire aux requérants, une personne non-binaire et une personne trans, en reconnaissant officiellement les discriminations dont elles sont victimes
§41. L’approche d’Eva Brems nous permet d’analyser le projet en identifiant le cadre normatif concerné, et les utilisateurs
Commençons par identifier les droits en présence. Le droit au respect de la vie privée est relevant par différents aspects. D’un côté, les personnes non-binaires et trans bénéficieraient d’un plus grand respect de leur vie privée en ce que l’État prévoirait une possibilité de conformité entre leur identité de genre et leur statut parental. De l’autre, les personnes non-binaires seraient stigmatisées par cette filiation spécifique. Par “ricochet”, les enfants de ces personnes se retrouveraient également stigmatisés, avec toutes les conséquences néfastes induites. Cette situation serait évidemment contraire à l’intérêt de l’enfant. Elle doit rentrer en ligne de compte pour apprécier la situation dans une approche intégrée
L’apport d’une désexuation de la filiation
§42. Le ministre belge de la Justice a lancé l’idée d’un régime de droit commun dans la neutralité
Repenser les modes d’établissement de la filiation et la transmission du nom
§43. Une désexualisation de la filiation ne revient pas à nier la réalité naturelle de la conception d’un enfant. Pour qu’un enfant naisse, il faut indéniablement la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle permet néanmoins de ne plus associer nécessairement un gamète à un genre. Le Code civil belge conserve encore le principe historique que l’accouchement fait d’une personne la mère de l’enfant, désignée comme telle dans l’acte de naissance de celui-ci
§44. La transmission du nom à l’enfant est une des conséquences principales de l’établissement de la filiation
Maintenir les rôles sociaux au sein de la famille
§45. Jean-Louis Renchon s’est exprimé dans le journal Le Soir en affirmant que “la majorité de la population se sent homme ou femme, papa ou maman et risque de ne pas se sentir en phase avec [la] décision”
§46. Maintenant que tous les parents ont les mêmes droits et que “leurs rôles parentaux sont interchangeables”
Continuer la réflexion et désexuer l’ensemble de la société ?
§47. La présente section mettra en perspective le chemin qu’il resterait à accomplir. Les points fondamentaux en matière de filiation désexuée sont l’inclusion et la prise en considération de toutes les formes de famille. La réflexion lancée par l’arrêt n°99/2019 de la Cour constitutionnelle belge gagnerait à s’aventurer sur le terrain de la filiation. La filiation, basée sur le sexe du parent
§48. Il est impossible de terminer notre réflexion sans aborder le futur. Si le législateur décidait d’établir une filiation désexuée ou neutre, le travail n’en serait pas pour autant terminé. Il resterait, d’après nous, trois questions primordiales à résoudre pour une application cohérente de ce nouveau paradigme. La loi ne disposant que pour le futur
Si on prévoit la 3ème voie de “parent”, le législateur devra mettre en place un régime sur la question du consentement et/ou de l’audition, au risque de ne pas satisfaire aux attentes de l’approche intégrée des droits fondamentaux, de ne pas répondre aux exigences de tous les niveaux normatifs pertinents ou de protéger un acteur, au mépris de l’autre.
§49. Enfin, si tous les parents se “désexualisent”, en n’étant plus directement associés à un genre, le législateur se lancerait dans un processus de déconstruction des sexes au sein de notre société. La réflexion quant à la création d’un troisième genre ou quant à l’abolition des sexes étant également lancée
§50. L’approche intégrée des droits fondamentaux nous permet ainsi de saisir le phénomène maltais dans une perspective globale, en appréhendant les différents niveaux de juridictions et du droit “mou”. L’approche intégrée veut également qu’on note la nécessité d’une collaboration entre la politique, le droit et le travail associatif, pour impliquer toutes les parties prenantes
Conclusion
§51. Nous avons eu l’ambition d’apporter un regard original sur une question société brûlante. Nous avons constaté que le lien de filiation entre les personnes trans et leurs enfants pouvait être inadapté à leur réalité familiale, présentant une déconnexion entre le genre du parent et le statut parental “genré” mentionné dans l’acte de naissance de l’enfant. Par ailleurs, le législateur prévoit parfois l’application de règle de filiation X pour accorder le statut parental Y. Nous avons montré le malaise du droit face à ces questions sensibles et renvoyant chacun à son identification en tant que membre de l’une ou l’autre des catégories binaires d’homme et de femme, structurantes de notre monde. Ensuite, nous avons étudié comment établir la catégorie de “parent” et les conséquences qui en découleraient pour les différents acteurs en fonction de l’ampleur de la réforme (régime de droit commun ou régime spécifique). Nous avons illustré les possibilités par des exemples concrets à travers le monde, pour s’inspirer de solutions diverses. Nous avons choisi l’approche intégrée des droits fondamentaux comme critère d’évaluation, partant du principe que la famille et les droits humains sont deux entités indissociables.
§52. Nous pouvons finalement répondre à notre question de recherche : “La catégorie normative de “parent” permettrait-elle de répondre aux problèmes de filiation rencontrés par les parents trans ?”. À la lecture de toutes les informations avancées, une filiation neutre spécifique aux parents trans ne permettrait probablement pas d’atteindre les objectifs d’égalité et de non-discrimination. Trop d’éléments permettraient d’identifier ce groupe, sans son consentement. Néanmoins, nous avançons la réflexion suivante : la famille a-t-elle encore réellement besoin des genres ? Nous avons démontré au cours de notre essai qu’un changement sémantique, qui concernerait tous les Belges, n’influerait pas les fonctionnements privés des familles et permettrait une meilleure application des droits fondamentaux, sans léser quiconque. La désexualisation de la filiation nous semble une piste sérieusement envisageable. Les questions de filiation sont encore loin d’être résolues. L’assignation à un genre, même via une filiation, est le résultat d’une lecture de la société historiquement et profondément fondée sur le sexe
À savoir, celles et ceux dont “l’identité de genre (...) diffère de celle habituellement associée au genre (...) assigné à la naissance “, cité de : GENRES PLURIEL.LE.S, Transgenres : identités pluriel.le.s, 5ème éd., 2020, p. 9. ↩
L., GRECO, “Définir le genre et la parenté en contexte LGBTQ : la définition comme laboratoire catégoriel et comme performance “, Langages, 2016, n°204, p. 139. ↩
Loi du 25 juin 2017 réformant les régimes relatifs aux personnes transgenres en ce qui concerne la mention d’une modification de l’enregistrement du sexe dans les actes de l’état civil et ses effets, M.B., 10 juillet 2017. ↩
Loi du 10 mai 2007 relative à la transsexualité, M.B., 11 juillet 2007. ↩
Projet de loi réformant des régimes relatifs aux personnes transgenres en ce qui concerne la mention d’un changement de l’enregistrement du sexe dans les actes de l’état civil et ses effets, discussion générale, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/004, p. 29. ↩
G., VERSCHELDEN, “De privaatrechtelijke positie van transgender personen in België”, T.P.R., 2019, p. 1302. ↩
P., MURAT, “Les enjeux d’un droit de la filiation : le droit français et l’ordonnance du 4 juillet 2005 “, Informations sociales, 2006, n°131, p. 8. ↩
G., MATHIEU, “Section I. Introduction”, Droit de la famille, 1ère éd., Bruxelles, Larcier, 2022, p. 263. ↩
L., WAUTERS, “Faut-il supprimer les genres au sein de la famille?”, Le Soir, mis en ligne 20 septembre 2021, consulté le 31 janvier 2022 in https://www.lesoir.be/395896/article/2021-09-20/faut-il-supprimer-les-genres-au-sein-de-la-famille. ↩
E., BREMS, “Should Pluriform Human Rights Become One ? Exploring the Benefits of Human Rights Integration “, European journal of Human Rights, 2014, n°4, p. 465. ↩
E., BREMS, ibidem, p. 464. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 460. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 462. ↩
L., HÉRAULT, “Présentation”, La parenté transgenre, L. Hérault (dir.), Aix-en Provence, Presses universitaires de Provence, 2014, p. 9. ↩
M., STAMBOLIS-RUHSTORFER, “The Culture of Knowledge: Constructing ‘Expertise’ in Legal Debates on Marriage and Kinship for Same-Sex Couples in France and the United States “, UCLA, 2015, p. 127, in https://escholarship.org/uc/item/2qs11675#main. ↩
M., STAMBOLIS-RUHSTORFER, ibidem, p. 127. ↩
P., TEISCEIRA-LESSARD, “Garde partagée : jugement historique pour une transsexuelle”, La Presse, mis en ligne le 24 août 2015, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201508/24/01-4894804-garde-partagee-jugement-historique-pour-une-transsexuelle.php. ↩
M., STAMBOLIS-RUHSTORFER, “La famille pour tous : A propos du livre Homosexualité et Parenté, sous la direction de Jérôme Courduriès et Agnès Fine, Paris, Armand Collin, 2014”, Mouvements, 2015, n°82, p. 172. ↩
T., DUMORTIER, “L’intérêt de l’enfant : les ambivalences d’une notion “protectrice “ “, J.D.J., 2013, p. 19. ↩
J.-P., COSTA, “La Cour européenne des droits de l’homme et l’arbitrage”, Arbitra, 2019, p. 299. ↩
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, “Une nouvelle loi pour les personnes transgenres en Belgique “, J.T., 2018, n°6724, p. 261. ↩
N., MASSAGER et A.-Ch., VAN GYSEL, “Les limites de l’autonomie de la volonté en droit des personnes “, L’ordre public – Concept et applications, J.-Fr. Romain, M. Grégoire et V. Simonart (dir.), Bruxelles, Bruylant, 1995, p. 191 ↩
D., BORRILLO, “La mention du sexe à l’état civil : de l’indisponibilité de l’état des personnes à l’autodétermination”, Conférence dans le colloque international “de l’hermaphrodisme à l’intersexuation”, Université Paris Diderot, p. 3, mis en ligne le 24 juin 2017, consulté le 23 octobre 2023 in https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01597545/document ;
Y.-H., LELEU, “Filiation 2017 : l’intérêt de l’enfant bien pondéré”, R.T.D.F., 2017, n°1, p. 33. ↩
Projet de loi réformant des régimes relatifs aux personnes transgenres en ce qui concerne la mention d’un changement de l’enregistrement du sexe dans les actes de l’état civil et ses effets, exposé des motifs, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 8. ↩
G., VERSCHELDEN, “Inleidende commentaar bij art. 135/1 en 135/2 oud BW “, Personen- en familierecht, G. Verschelden (dir.), Mechelen, Kluwer, 2021, p. 21. ↩
Loi du 10 mai 2007 précitée. ↩
S., GIORDANO et E., HOROWICZ, “‘Non-conformité de genre’ et santé sexuelle”, Droit et Cultures, 2020, n°2, p. 6. ↩
M., PETERS, “Régime de droit civil relatifs aux transgenres : la loi de 2017 et le principe d’autodétermination de l’individu “, R.G.D.C., 2020, n°6, p. 358. ↩
E., BRIBOSIA et I., RORIVE, “Human rights integration in action: making equality law work for trans people in Belgium “, Document de travail accepté pour publication dans E. Brems (ed.), Fragmentation and Integration in Human Rights Law : Perspectives des utilisateurs, Edward Elgar Publishers, 2018, p. 6, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.philodroit.be/IMG/pdf/bribosiarorive_hri_trans_people_2017.pdf?lang=fr. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, “La banque de données, le (pré)nom et les personnes transgenres : les réformes de l’état civil entre simplification administrative, évolutions sociétales et droits fondamentaux”, Actualités législatives en droit de la personne et de la famille, J. Sosson (dir.), Bruxelles, Larcier, 2018, p. 27. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, ibidem, p. 28. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, ibidem, p. 28. ↩
A.-S., VERSWEYVELT, De naam, 1ère éd., Bruxelles, Intersentia, 2014, p. 132. ↩
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, op. cit., p. 262. ↩
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, op. cit., p. 262. ↩
P., BORGHS, Les critères médicaux dans la loi relative à la transsexualité. Étude de droit comparé menée pour le compte de l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 2013, consulté le 9 décembre 2021 in https://igvm-iefh.belgium.be/fr/publications/de_medische_criteria_in_de_wet_betreffende_de_transseksualiteit ;
C., SIMON, “Au-delà du binaire : penser le genre, la loi et le droit des personnes transgenres en Belgique”, Canadian Journal of Women and the Law, 2016, p. 535. ↩
E., BRIBOSIA et I., RORIVE, “L’Equality Law Clinic aux prises avec les droits bafoués des personnes trans* en Belgique”, Sextant, 2018, p. 28. ↩
Principes de Yogyakarta sur l’application de la législation internationale des droits humains en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre, du Panel international d’experts en législation internationale des droits humains et de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, 2007 ;
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, op. cit., p. 262. ↩
D., TOMSEJ et D., PATERNOTTE, “L’adoption de la “loi trans* “ du 25 juin 2017. De la stérilisation et la psychiatrisation à l’autodétermination”, C.H. CRISP, 2021, n°2505, p. 5. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 29. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 8. ↩
C.C., 19 juin 2019, n°99/2019, p. 12. ↩
C. civ., art. 62bis et 62ter, tels qu’insérés par la loi du 10 mai 2007 relative à la transsexualité. ↩
Sauf circonstances exceptionnelles.
J.-L., RENCHON, “Le nouveau régime du changement de sexe détricoté par la Cour constitutionnelle”, Rev. trim. dr. fam., 2019, n°4, p. 734. ↩
C. civ., art. 135/1, §1. ↩
C. civ., art. 135/1, §1. ↩
D., TOMSEJ et D., PATERNOTTE, op. cit., p. 33. ↩
C. civ., art. 135/1, §3, al. 2. ↩
C. civ., art. 135/1, §5. ↩
C. civ., art. 135/1, §3, al. 4. ↩
C. civ., art. 135/1, §7 ;
C. jud., art. 1385duodecies;
AMNESTY INTERNATIONAL, Révision de la loi relative à la transsexualité : une avancée pour les droits humains des personnes transgenres ?, 9 décembre 2016, consulté le 8 décembre 2021 in https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/la-revision-de-la-loi-relative-a-la-transsexualite-pourrait-constituer-une. ↩
C. civ., art. 135/1, §5, al. 3. ↩
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, op. cit., p. 264 ↩
Principes de Yogyakarta sur l’application de la législation internationale des droits humains en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre, précités. ↩
C.C., 19 juin 2019, n°99/2019. ↩
C.C., 19 juin 2019, n°99/2019, p. 38, B.8.6 ;
M., PETERS, op. cit., p. 361. ↩
C.C., 19 juin 2019, n°99/2019, pp. 35 et suivantes. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 34. ↩
Act on Gender Autonomy, 18 juin 2019, art. 6. ↩
G., WILLEMS, “Le genre non binaire et fluide consacré par la Cour constitutionnelle : faut-il flexibiliser ou abolir l’enregistrement civil du sexe ?”, obs. sous C.C. arrêt n°99/2019, 19 juin 2019, Rev. trim. dr. h., 2020, n°124, p. 909. ↩
SERVICE PUBLIC FEDERAL JUSTICE, Nouvelles règlementations pour les personnes transgenres, consulté le 8 décembre 2021 in https://justice.belgium.be/fr/themes_et_dossiers/personnes_et_familles/transgenres ;
Loi du 18 juin 2018 portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges, M.B., 2 juillet 2018 ;
J., MOTMANS et G., VERSCHELDEN, “Hoofdstuk V – Voornaamsverandering”, De rechtspositie van transgender personen in België, J., Motmans et G., Verschelden (dir.), Bruxelles, Intersentia, 2020, p. 112. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 45. ↩
C. civ., art. 370/3, §4, al. 1. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 45. ↩
N., GALLUS, “Concepts, intérêts et valeurs dans l’interprétation du droit de la famille en Belgique”, Concepts, intérêts et valeurs dans l’interprétation du droit positif, Association Henri Capitant (dir.), 1ère éd., Bruxelles, Bruylant, 2019, pp. 297, 301, 303 et suiv. ↩
J., SOSSON, “Qu’est-ce que la filiation aujourd’hui ?”, Ann. dr., 2014, n°1, pp. 49 et 50. ↩
J., SOSSON, ibidem, p. 50. ↩
N., GALLUS, “Approche juridique des parentés et parentalités en droit belge”, Rev. dr. ULB, 2008, n°38, p. 19. ↩
C. civ., art. 135/2, §1. ↩
J., MOTMANS et G., VERSCHELDEN, “Hoofdstuk IV – Afstamming “, De rechtspositie van transgender personen in België, J., Motmans et G., Verschelden (dir.), Bruxelles, Intersentia, 2020, p. 94. ↩
S., CAP et G., WILLEMS, op. cit., p. 39.
En effet, l’opération de réassignation sexuelle n’est plus une étape obligatoire. ↩
C. civ., art. 135/2, §2, al. 1. ↩
C. civ., art. 312. ↩
J.-L., RENCHON, “Le nouveau régime juridique de changement de sexe”, R.T.D.F., 2018, p. 246 ;
L., OPLINUS, Medische hulp bij voortplanting, Bruxelles, Intersentia, 2022, p. 358. ↩
J.-L., RENCHON, op. cit., p. 247. ↩
J.-L., RENCHON, op. cit., p. 248. ↩
C. civ., art. 135/2, §2, al. 4. ↩
J.-L., RENCHON, op. cit., p. 249. ↩
Exposé des motifs précité, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 26 ;
G., VERSCHELDEN, “Inleidende commentaar bij art.135/2 oud BW “, Personen- en familierecht, G. Verschelden (dir.), Mechelen, Kluwer, 2021, p. 84. ↩
Exposé des motifs précité, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 24. ↩
Exposé des motifs précité, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 24. ↩
Exposé des motifs précité, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 24. ↩
C. civ. suédois, chap. I, section 11 ;
C. civ. suédois, chap. 1, sections 13 et 14 ;
TRANSGENDER EUROPE, Sweden recognizes trans parenthood, 9 mars 2019, consulté le 8 décembre 2021 in https://tgeu.org/sweden-recognises-trans-parenthood/. ↩
C. civ., art. 135/2, §2, al. 1. ↩
J.-L., RENCHON, op. cit., p. 247. ↩
TRANSGENDER EUROPE ILGA EUROPE BUNDESVERBAND TRANS*, Written Comment on A.H. and others against Germany (Application no. 7246/20), 11 novembre 2020, p. 9. ↩
G., BOURGAULT-CÔTÉ, “Victoire judiciaire importante pour les personnes trans et non binaires”, Le Devoir, 29 janvier 2021, consulté le 5 février 2022 in https://www.ledevoir.com/societe/594207/victoire-importante-pour-les-trans-et-les-non-binaires. ↩
TRANSGENDER EUROPE ILGA EUROPE BUNDESVERBAND TRANS*, op. cit., p. 9. ↩
SERVICE PUBLIC FÉDÉRAL JUSTICE, Cellule de l’égalité des chances, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, Changer de prénom et modifier l’enregistrement du sexe à l’état civil, p. 28, consulté le 23 octobre 2023 in https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/109_-_changer_prenom_et_enregistrement_du_sexe.pdf. ↩
N., GALLUS, E., BRIBOSIA et I., RORIVE, op. cit., p. 265. ↩
Exposé des motifs précité, Doc., Ch., 2016-2017, n°2403/001, p. 25. ↩
A., HASENBUSH, J.-L., HERMAN et R.-L., STOTZER, et, Transgender Parenting. A Review of Existing Research, Los Angeles, The William Institute, 2014, p. 5. ↩
K., BRADLEY, G., BAUER et J., PYNE, “Transphobia and Other Stressors Impacting Trans Parents “, Journal of LGBT Family Studies, n°11 (2), 2014, pp. 107–126. ↩
TRANSGENDER EUROPE ILGA EUROPE BUNDESVERBAND TRANS*, op. cit., p. 8. ↩
A., DUELZ, “Préface”, G., Mathieu, A., Roland et R., Hazee (dir.), Manuel pratique de la filiation, Bruxelles, Kluwer, 2016. ↩
CrEDH, arrêt Marckx c. Belgique, requête n°6833/74, 13 juin 1979. ↩
A., DUELZ, “Préface”, op. cit. ↩
Cour d’appel (ch. A et B en formation réunie), Montpelier, 14 novembre 2018, pp. 11 et 12, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2018/11/16-06059.pdf. ↩
S., CORDIER, “La justice accorde le statut de “parent biologique “ à une femme transgenre”, Le Monde, mis en ligne le 14 novembre 2018, consulté le 31 janvier 2022 in https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/11/14/la-justice-accorde-le-statut-de-parent-biologique-a-un-homme-devenu-femme_5383592_1653578.html. ↩
Cass. France (1ère ch. civile), 16 septembre 2020, p. 6, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2020/09/18-50.080.pdf. ↩
Cass. France (1ère ch. civile), ibidem, p. 6. ↩
S., CORDIER, “Une femme transgenre ne parvient pas à être reconnue comme mère”, Le Monde, 16 septembre 2020, consulté le 31 janvier 2020 in https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/16/une-femme-transgenre-ne-parvient-pas-a-etre-reconnue-comme-mere_6052457_3224.html. ↩
V., BALLET, “Droit de suite : la Justice se penche à nouveau sur la filiation d’une mère transgenre”, Libération, 1er décembre 2021, consulté le 5 février 2022 in https://www.liberation.fr/societe/familles/la-justice-se-penche-a-nouveau-sur-la-filiation-dune-mere-transgenre 20211201_RT6YYLFD2RBJPPCTH75I2DE5AI/. ↩
K., PELLAT, “Une 1ère en France : Claire, femme transgenre, reconnue mère de sa fille par la Cour d'Appel de Toulouse”, FranceInfo, 9 février 2022, consulté le 12 février 2022 in https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/une-1ere-en-france-claire-femme-transgenre-reconnue-mere-de-sa-fille-par-la-cour-d-appel-de-toulouse-2454709.html. ↩
V., BALLET, op. cit. ↩
K., PELLAT, op. cit. ↩
Cour d’appel de Toulouse, Communiqué de presse, 9 février 2022, consulté le 25 février 2022 in https://www.cours-appel.justice.fr/toulouse/communique-de-presse-du-9-fevrier-2022. ↩
V., BALLET, “Droits des LGBT+, Victoire pour Claire, première femme transgenre reconnue comme mère par la justice”, Libération, mis en ligne le 9 février 2022, consulté le 13 février 2002 in https://www.liberation.fr/societe/familles/victoire-pour-claire-premiere-femme-transgenre-reconnue-comme-mere-par-la-justice-20220209_U5H27QY5BZGRXIBWKCWRLF3BDQ/. ↩
R., BOOTH, “Trans man loses UK legal battle to register as his child's father “, The Guardian, mis en ligne le 16 novembre 2020, consulté le 30 juillet 2021 in https://www.theguardian.com/society/2020/nov/16/trans-man-loses-uk-legal-battle-to-register-as-his-childs-father. ↩
R., BOOTH, ibidem. ↩
X., “‘Seahorse’ transgender man loses challenge to be named father “, BBC News, mis en ligne le 25 septembre 2019, consulté le 30 juillet 2021 in https://www.bbc.com/news/uk-49828705. ↩
AMNESTY INTERNATIONAL, Droits humains et orientation sexuelle et identité de genre, mis en ligne le 18 mars 2014, consulté le 12 février 2022 in https://www.amnesty.be/pays/belgique-2876/elections2014/article/droits-humains-et-orientation. ↩
Voir pour l’exemple français : Loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel et la transphobie en raison de l'identité sexuelle. ↩
DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA LUTTE CONTRE LE RACISME, L’ANTISEMITISME ET LA HAINE ANTI-LGBT, Fiche pratique sur le respect des droits des personnes trans, Paris, 2019, p. 4, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2019/11/fiche_respect_des_droits_trans_dilcrah.pdf. ↩
L., HÉRAULT, “Procréer à la manière des femmes, engendrer en tant qu’homme”, La parenté transgenre, op. cit., p. 80. ↩
T., BAÏETTO, “Privée de la garde de son enfant, une femme transsexuelle dénonce un jugement transphobe”, FranceInfo, 4 mars 2015, consulté le 13 février 2022 in https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/privee-de-la-garde-de-son-enfant-une-femme-transexuelle-denonce-un-jugement-transphobe_839975.html. ↩
T., BAÏETTO, ibidem. ↩
P., DE SUTTER, “Transparentalité génétique ou biologique : rêve ou réalité ?”, La parenté transgenre, op. cit., p. 107. ↩
CONSEIL DE L’EUROPE, La Commissaire aux droits de l’homme, consulté le 11 avril 2022 in https://www.coe.int/fr/web/commissioner/the-commissioner. ↩
CONSEIL DE L’EUROPE, Droits de l'homme des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI), consulté le 11 avril 2022 in https://www.coe.int/fr/web/commissioner/thematic-work/lgbti. ↩
J., MOTMANS et G., VERSCHELDEN, “Hoofdstuk III - Internationale mensenrechtenstandaarden inzake genderidentiteit “, De rechtspositie van transgender personen in België, J., Motmans et G., Verschelden (dir.), Bruxelles, Intersentia, 2020, p. 27. ↩
E., BRIBOSIA et I., RORIVE, “L’Equality Law Clinic aux prises avec les droits bafoués des personnes trans* en Belgique”, op. cit., p. 26. ↩
J., MOTMANS et G., VERSCHELDEN, op. cit., p. 26. ↩
G., MATHIEU, “Section II. Filiation et droits fondamentaux”, Droit de la famille, 1ère éd., Bruxelles, Larcier, 2022, p. 264. ↩
M., DONY, “La Convention européenne des droits de l’homme et le droit de l’Union européenne- ont la primauté sur les règles de droit interne, en ce compris sur les lois”, Justice en ligne, 16 avril 2018, consulté le 24 avril 2022 in https://www.justice-en-ligne.be/La-Convention-europeenne-des.
Concernant l’article 8, voir notamment : G., MATHIEU, Le secret des origines en droit de la filiation, Waterloo, Kluwer, 2014, p. 95. ↩
COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME, Report on human rights of LGBTI People in Europe: current threats to equal rights, challenges faced by defenders and the way forward, Conseil de l’Europe, p. 3, mis en ligne le 9 février 2021, consulté le 23 octobre 2023 in https://rm.coe.int/human-rights-of-lgbti-people-in-europe-current-threats-to-equal-rights/1680a4be0e. ↩
M.-P., ALLARD et G., WILLEMS, “Le couple homosexuel”, Les grands arrêts du droit au respect de la vie familiale, N. Dandoy et G. Willems (dir.), Bruxelles, Larcier, 2022, p. 565 ;
COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME, op. cit., p. 3 ;
G., WILLEMS, “La vie familiale des homosexuels au prisme des articles 8, 12 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme : mariage et conjugalité, parenté et parentalité”, Rev. trim. dr. h., 2013, n°9, p. 87. ↩
CrEDH, Schalk et Kopf c. Autriche, requête n°30141/04, 24 juin 2010. ↩
Art. 8, Conv. E.D.H. ↩
Résolution n°2239 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Vie privée et familiale : atteindre l'égalité indépendamment de l'orientation sexuelle, 10 octobre 2018, consulté le 9 décembre 2021 in https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-en.asp?fileid=25166&lang=en. ↩
P., HUART et S., WATTIER, “La vie familiale des personnes transgenres”, Les grands arrêts du droit au respect de la vie familiale, N. Dandoy et G. Willems (dir.), Bruxelles, Larcier, 2022, p. 650. ↩
CrEDH, X, Y et Z c. Royaume-Uni, requête n°21830/93, 22 avril 1997, §37. ↩
CrEDH, A.P., Garçon et Nicot c. France, requêtes n° 79885/12, 52471/13 et 52596/13, 6 avril 2017, §§ 95 et 96 ;
CrEDH, Guide sur l’article 8 de la Convention – Droit au respect de la vie privée et familiale, 31 août 2020, p. 68, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.echr.coe.int/Documents/Guide_Art_8_FRA.pdf. ↩
F., SWENNEN, “Privéleven is personenrecht is familierecht”, R.W., 2011-2012/1, p. 42. ↩
Art. 12, Conv. E.D.H. ↩
CrEDH, Christine Goodwin c. Royaume-Uni, 11 juillet 2002, §§100-103 ;
CrEDH, Guide sur la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme, 30 septembre 2021, p. 24, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.echr.coe.int/Documents/Guide_LGBTI_rights_ENG.pdf. ↩
CrEDH, Guide sur la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme, ibidem, p. 24. ↩
Art. 14, Conv. E.D.H. ↩
P., HUART et S., WATTIER, op. cit., p. 641 ;
CrEDH, Salgueiro da Silva Mouta c. Portugal, requête n°33290/96, 21 décembre 1999, §28 ;
CrEDH, Guide sur la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme, op. cit., p. 34. ↩
CrEDH, Guide sur la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme, op. cit., p. 34. ↩
S., VAN DEN BOGAERT, Discriminatie op grond van ras en afkomst, 1ère éd., Bruxelles, Intersentia, 2019, p. 14. ↩
CrEDH, A.M. et autres c. Russie, requête n° 47220/19, 6 juillet 2021, §76. ↩
CrEDH, Vallianatos et autres c. Grèce, requêtes n°29381/09 et 32684/09, Grande Chambre, 7 novembre 2013, § 85. ↩
CrEDH, Beizaras et Levickas c. Lituanie, requête n°41288/15, 14 janvier 2020, § 125. ↩
S., VAN DROOGHENBROECK, “IX. - L’autorité de la jurisprudence européenne et internationale “, Le droit international et européen des droits de l'homme devant le juge national, 1ère éd., Bruxelles, Larcier, 2014, p. 317. ↩
S., VAN DROOGHENBROECK, ibidem, p. 319. ↩
P., HUART et S., WATTIER, op. cit., p. 649 ;
G., WILLEMS, “La filiation et l’intérêt supérieur de l’enfant dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme”, J.D.J., 2018, n°5, p. 436. ↩
CrEDH, Libert c. France, requête n°588/13, 22 février 2018, §42 ;
CrEDH, Guide sur l’article 8 de la Convention – Droit au respect de la vie privée et familiale, op. cit., pp. 10-12. ↩
CrEDH, Evans c. Royaume-Uni, requête n°6339/05, Grande Chambre, 10 avril 2007, § 75. ↩
CrEDH, Kroon et autres c. Pays-Bas, requête n°18535/91, 27 octobre 1994, § 31. ↩
CrEDH, Guide sur l’article 8 de la Convention – Droit au respect de la vie privée et familiale, op. cit., p. 8. ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014, § 65. ↩
M.-P., ALLARD et G., WILLEMS, op. cit., p. 594 ;
G., WILLEMS, op. cit., p. 90.
CrEDH, Guide sur la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme, op. cit., p. 18 ;
CrEDH, Honner c. France, requête n°19511/16, 12 novembre 2020, §55. ↩
CrEDH, X, Y et Z c. Royaume-Uni, requête n°21830/93, 22 avril 1997. ↩
F., EDEL, Jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme relative aux discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, mars 2015, pour le Conseil de l’Europe, p. 127, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjt38qyua_3AhVUhf0HHfMkDkoQFnoECAwQAQ&url=https%3A%2F%2Fbook.coe.int%2Ffr%2Fattachment%3Fid_attachment%3D1170&usg=AOvVaw2xT3Y8kBW46A7WflnaLVaW. ↩
F., EDEL, ibidem, p. 127. ↩
CrEDH, X, Y et Z c. Royaume-Uni, requête n°21830/93, 22 avril 1997, § 44. ↩
CrEDH, Christine Goodwin c. Royaume-Uni, requête n°28957/95, Grande Chambre, 11 juillet 2002, §93 ;
V., POURE, “Vers un statut familial de la personne transsexuelle ?”, Recherches familiales, 2013, n°10, p. 176. ↩
CrEDH, Guide sur l’article 8 de la Convention – Droit au respect de la vie privée et familiale, op. cit., p. 61. ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014. ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014, §3 ;
N., HERVIEU, “La Cour européenne des droits de l’homme, stratège juridictionnel face aux enjeux brûlants de société : Gestation pour autrui, transsexualisme et mariage des couples de même sexe (Art. 8 et 12 CEDH)”, Rev. dr. h., 2014, p. 1. ↩
M., AMZAL et al., “Chronique. Vie privée et familiale”, J.E.D.H., 2020/4-5, p. 257. ↩
C.-A., CHASSIN, “Heurs et malheurs du mariage des transsexuels”, obs. sous C. eur. D.H. (gde. Ch.), arrêt Hämäläinen c. Finlande, 16 juillet 2014, Rev. trim. dr. h., 2015, p. 472. ↩
P., HUART et S., WATTIER, op. cit., p. 807. ↩
CrEDH, X c. Ex-République yougoslave de Macédoine, requête n°29683/16, 17 janvier 2019, §70 ;
CrEDH, Guide sur l’article 8 de la Convention – Droit au respect de la vie privée et familiale, op. cit., p. 62. ↩
CrEDH, Glass c. Royaume-Uni, requête n°42326/98, 9 mars 2004, §74. ↩
Art. 8, Conv. E.D.H. ;
CrEDH, A.P., Garçon et Nicot c. France, requêtes n° 79885/12, 52471/13 et 52596/13, 6 avril 2017, §135 ;
V., VANDERHULST, “Hoofdstuk IV - Artikel 8 EVRM en artikel 10 EVRM en het recht op informatie”, Juridische Meesterwerken VUB 2011-2012, A. François, S. Smis, K. Van Laethem et G. Van Limbergen (dir.), Bruxelles, Intersentia, 2013, p. 319. ↩
Art. 3, Conv. E.D.H. ;
CrEDH, A.P., Garçon et Nicot c. France, requêtes n° 79885/12, 52471/13 et 52596/13, 6 avril 2017, §127. ↩
CrEDH, Note information sur la jurisprudence de la Cour : A.P., Garçon et Nicot c. France, avril 2017, p. 2. ↩
Tel est notamment le cas dans : CrEDH, X. et Y. c. Roumanie, requête n°20607/16, 19 janvier 2021. ↩
CrEDH, decision as to the admissibility of application no. 35748/05 by R. and F. against the United Kingdom, p. 14 ; ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014, §71. ↩
M.-P., ALLARD et G., WILLEMS, op. cit., p. 565 ;
G., WILLEMS, op. cit., p. 90 ;
CrEDH, Schalk et Kopf c. Autriche, requête n°30141/04, 24 juin 2010 ;
CrEDH, Gas et Dubois c. France, requête n°25951/07, 15 mars 2012. ↩
CrEDH, Schalk et Kopf c. Autriche, requête n°30141/04, 24 juin 2010, §44. ↩
CrEDH, Oliari et autres c. Italie, requêtes n° 18766/11 et 36030/11, 21 juillet 2015, §164. ↩
D’où le fait que la Cour ait conclu à une non-violation de l’article 8. ↩
CrEDH, Guide sur l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme et l’article 1er du Protocole n°12 à la Convention – Interdiction de la discrimination, 31 août 2020, p. 14, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.echr.coe.int/Documents/Guide_Art_14_Art_1_Protocol_12_FRA.pdf. ↩
CrEDH, Guide sur l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme et l’article 1er du Protocole n°12 à la Convention – Interdiction de la discrimination, ibidem, p. 35 ;
CrEDH, Identoba et autres c. Géorgie, requête n° 73235/12, 12 mai 2015, p. 26, §96. ↩
CrEDH, A.H. et autre c. Allemagne, requête n°7256/20, à venir. ↩
Cour fédérale de Justice d’Allemagne, 29 novembre 2017, p. 3, consulté le 10 avril 2022 in
http://juris.bundesgerichtshof.de/cgi-bin/rechtsprechung/document.py?Gericht=bgh&Art=en&nr=80554&pos=0&anz=1. ↩
CrEDH, O.H. et G.H. c. Allemagne, requête n°53568/18 et 54941/18, à venir. ↩
CrEDH, Note d’informations sur la jurisprudence de la Cour : O.H. et G.H. c. Allemagne (affaire communiquée) - 53568/18 et 54941/18, février 2019, p. 1. ↩
TRANSGENDER EUROPE ILGA EUROPE BUNDESVERBAND TRANS*, op. cit., pp. 4 et 5. ↩
Gothenburg Administrative Court, Case no. 6186-14, 5 October 2015 ;
Stockholm Administrative Court, Case no. 3201-14, 9 July 2015. ↩
Tribunale di Trento, Sentenza 21 marzo 2018, consulté le 13 décembre 2021 in http://schuster.pro/tribunale-di-trento-sentenza-21-marzo-2018-atti-nascita-figli-genitore-trans/. ↩
“In 2017, the Israeli High Court of Justice accepted a trans man’s request to be registered as father in his biological child’s birth certificate. See “After Court Battle, Israeli Transgender Man, Male Partner Are Both Registered as Child’s Fathers”, mis en ligne le 4 avril 2017, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-transgender-man-and-his-male-partner-both-registered-as-child-s-fathers-1.5457168 “, cité de : TRANSGENDER EUROPE ILGA EUROPE BUNDESVERBAND TRANS*, op. cit, p. 5. ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014, §86. ↩
P., GUEZ, “Faut-il supprimer la mention du sexe de la personne à l’état civil ?”, Rev. dr. h., 2015, n°8, p. 4. ↩
D., AFTASSI, “La désexuation des liens de filiation”, Droit, Santé et Société, 2017, n°2, p. 17. ↩
E., BRIBOSIA, H., OUHNAOUI et I., RORIVE, “Rapport au sujet de l’arrêt n°099-2019 de la Cour constitutionnelle du 19 juin 2019 annulant partiellement la loi du 25 juin 2017 réformant des régimes relatifs aux personnes transgenres, et de ses conséquences en droit belge à la lumière du droit comparé”, Equality Law Clinic, p. 48, mis en ligne le 23 décembre 2019, consulté le 23 octobre 2023 in https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/rapport_elc_-_cc_099-2019_-_fr.pdf. ↩
I., CORPART, “Sexe et perte de repère en droit”, La Pensée, 2019, p. 32. ↩
D., AFTASSI, op. cit., p. 17 faisant référence à Cour suprême de Virginie, 22 avril 2005, Record n° 041180. ↩
D., AFTASSI, op. cit., p. 17. ↩
D., AFTASSI, op. cit., p. 17 ;
J., SOSSON, op. cit., p. 52. ↩
N., GALLUS, “Note : l’avenir de la parenté monosexuée”, Act. Dr. Fa., 2013, n°1, p. 5 ;
N., GALLUS, “Homoparentalité”, Filiation, 1ère éd., Bruxelles, Bruylant, 2016, p. 142. ↩
Dont l’accouchement. ↩
S., PARICARD, “Vers un droit spécial de la filiation ?”, Recueil Dalloz, 2018, n°2, p. 75. ↩
S., PARICARD, ibidem, p. 76. ↩
CrEDH, Pretty c. Royaume-Uni, requête n°2346/02, 29 avril 2002, §61. ↩
Y.-H., LELEU, Droit des personnes et des familles, 4ème éd., Bruxelles, Larcier, 2020, p. 118. ↩
S.-M., FERRIÉ, “Le droit à l’autodétermination de la personne humaine. Essai en faveur du renouvellement des pouvoirs de la personne sur son corps”, Thèse soutenue le 27 novembre 2015 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, p. 1, consulté le 11 avril 2022 in http://www.revuedlf.com/theses/le-droit-a-lautodetermination-de-la-personne-humaine-essai-en-faveur-du-renouvellement-des-pouvoirs-de-la-personne-sur-son-corps/. ↩
T., YOUEN, “Filiation et parents trans: le combat des familles pour être reconnues”, Huffington Post, 28 juin 2021, consulté le 31 janvier 2022 in https://www.huffingtonpost.fr/entry/filiation-et-parents-trans-le-parcours-du-combattant-des-familles-pour-etre-reconnues_fr_60c36259e4b059c73bd8e2da. ↩
G., MATHIEU, “Le droit de l’enfant à connaitre ses origines”, J.D.J., 2015, p. 13. ↩
G., MATHIEU, ibidem, pp. 14 et 16. ↩
Art. 3, Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée à New-York le 29 novembre 1989 ;
T., HAMMARBERG, “Le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant : ce qu’il signifie et ce qu’il implique pour les adultes “, J.D.J., 2011, p. 11. ↩
X., “Une femme transgenre reconnue comme mère par la justice”, Le Monde, 9 février 2022, consulté le 28 février 2022 in https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/02/09/une-femme-transgenre-reconnue-comme-mere-par-la-justice_6112969_3224.html. ↩
Const., art. 22, al. 1. ↩
Art. 8, Conv. E.D.H. ↩
CrEDH, Hämäläinen c. Finlande, requête n°37359/09, Grande Chambre, 16 juillet 2014, §59. ↩
Conseiller, R., LE COTTY, rapp. sous Cass. France, Rapport sous Cass France, (1ère ch. civile), 16 septembre 2020, 2021, p. 27, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.courdecassation.fr/getattacheddoc/5fca35855aecfb4efa770d5c/1334c0cc2c8a3faa43d14b8f4cdfa560 ;
J.-P., VAUTHIER et F., VIALLA, “Père, Mère, Parent (biologique) : rayer la/les mention(s) ‘inutiles’”, J.C.P.G., 2019, n°5, p. 95. ↩
P., MICHEL, “Filiation biologique et mère transgenre : la double filiation maternelle biologique consacrée par la cour d’appel de Toulouse”, note sous CA Toulouse (6ème ch.), 9 février 2022, Rev. dr. h., 2022, p. 4. ↩
S., CORDIER, op. cit. ↩
EQUALITY LAW CLINIC, Loi relative à l’identité de genre, l’expression de genre et les caractères sexuels, 2002, p. 10, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.genrespluriels.be/IMG/pdf/loi_relative_a__l_identite__de_genre.pdf. ↩
EQUALITY LAW CLINIC, ibidem, p. 11. ↩
EQUALITY LAW CLINIC, ibidem, p. 11. ↩
EQUALITY LAW CLINIC, ibidem, p. 11.
Voir notamment CrEDH, Van Kuck c. Allemagne, 12 septembre 2003, §70. ↩
N., GALLUS et A.-Ch., VAN GYSEL, “Les décisions récentes de la Cour constitutionnelle en matière de filiation : humanisme ou aberration ? “, Rev. not., 2013, n°6, p. 377 ;
N., GALLUS, “Les relations parentales et la jurisprudence récente de la Cour européenne des droits de l'homme “, Rev. dr. U.L.B., 2005, n°2, p. 30. ↩
G., BOURGAULT-CÔTÉ, op. cit. ↩
G., BOURGAULT-CÔTÉ, op. cit. ↩
G., BOURGAULT-CÔTÉ, op. cit. ↩
G., BOURGAULT-CÔTÉ, op. cit. ↩
CABINET DU MINISTRE DE LA JUSTICE ET PROCUREUR GENERAL DU QUEBEC, Les enfants d'abord - Lancement de la réforme du droit de la famille, mis en ligne le 21 octobre 2021, consulté le 10 avril 2022 in https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/les-enfants-dabord-lancement-de-la-reforme-du-droit-de-la-famille-35562. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, Communiqué : Prise de position relative à la loi portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et modifiant le Code civil en matière de droits de la personnalité et d’état civil, mis en ligne le 26 novembre 2021, consulté le 1er février 2022 in http://www.ajpquebec.org/communique-prise-de-position-relative-au-pl2/. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, ibidem. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, ibidem. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, ibidem ;
Projet de loi n°2, portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et modifiant le Code civil en matière de droits de la personnalité et d’état civil, Dispositions modificatives, Ass. nationale du Québec, deuxième session, art. 33. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, op. cit ;
Dispositions modificatives précitées, Ass. nationale du Québec, deuxième session, art. 26. ↩
E., BREMS et E., DESMET, “Studying human right law from the perspective(s) of its users “, Human Rights & International Legal Discourse, 2014, n°8, p. 114. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 455. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 461. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 451. ↩
Art. 26, Pacte International relatif aux droits civils et politiques, fait à New-York le 19 décembre 1966. ↩
ASSOCIATION DES JURISTES PROGRESSIFS, op. cit. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 455. ↩
E., BREMS et E., DESMET, op. cit., p. 114. ↩
E., BREMS et E., DESMET, op. cit., p. 115. ↩
Art. 12, Convention relative aux droits de l’enfant précitée. ↩
Voir notamment : C. civ. québécois, art. 130 et 549. ↩
C. civ. québécois, art. 549. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 454. ↩
L., WAUTERS, op. cit. ↩
G., MATHIEU, “L’établissement de la filiation”, Familles : union et désunion. Commentaire pratique., G. Mathieu (dir.), Waterloo, Kluwer, 2020, p. 15 ;
C. Civ., art. 312, §1. ↩
Cette présomption est réfragable : G., MATHIEU, op. cit., p. 18. ↩
G., MATHIEU, op. cit., p. 20. ↩
C. civ., art. 315. ↩
Loi du 5 mai 2014 portant établissement de la coparente, M.B., 7 juillet 2014 ;
C. civ., art. 325/2 ;
J.-E., BEERNAERT et N., MASSAGER, “La loi du 5 mai 2014 instaurant le régime de la comaternité: “Trois femmes, un homme et un couffin””, Act. dr. fam., 2015, n°4, p. 80. ↩
A savoir un “acte juridique unilatéral par lequel une personne déclare qu’il existe entre elle et l’enfant, un lien”, qui ne crée pas le lien mais le reconnait de manière rétroactive, cité de : G., MATHIEU, op. cit., p. 22.
Ici encore, ce raisonnement peut également se tenir en matière de comaternité.
J.-E., BEERNAERT et N., MASSAGER, op. cit., p. 80 ;
C. civ., art. 325/4. ↩
C. civ., art. 313.
Ce mode d’établissement de la filiation maternelle est très exceptionnel
G., MATHIEU, op. cit., p. 17. ↩
C. civ., art. 319. ↩
G., MATHIEU, op. cit., p. 29. ↩
G., MATHIEU, op. cit., p. 17. ↩
C. civ., art. 332quinquies, §3. ↩
C. civ., art. 332quinquies, §1 et §1/1. ↩
C. civ., art. 325/8 et 325/9 ;
J.-E., BEERNAERT et N., MASSAGER, op. cit., p. 81. ↩
G., MATHIEU, “Les effets de la filiation “, Familles : union et désunion. Commentaire pratique., G. Mathieu (dir.), Waterloo, Kluwer, 2020, p. 85. ↩
Voir notamment : J., BURON, “Choix du nom de l'enfant : un recours introduit par l'Institut pour l'Égalité F/H”, RTBF.be, 29 novembre 2014, consulté le 25 avril 2022 in https://www.rtbf.be/article/choix-du-nom-de-l-enfant-un-recours-introduit-par-l-institut-pour-l-egalite-f-h-8478475?id=8478475. ↩
C. civ., art. 335, §1, al. 1. ↩
J., SOSSON, Droit de la personne, de la famille et des régimes matrimoniaux : La filiation et ses effets, Université Saint-Louis, 2019-2020, p. 155. ↩
Loi du 8 mai 2014 modifiant le Code civil concernant le mode de transmission du nom à l’enfant et l’adopté, M.B., 26 mai 2014. ↩
C.C., 14 janvier 2016, n°2/2016. ↩
J., FIERENS, note sous C.C., 14 janvier 2016, n°2/2016, Act. dr. fam., 2016, n°3, p. 52. ↩
Loi du 25 décembre 2016 modifiant les articles 335 et 335ter du Code civil relatifs au mode de transmission du nom à l’enfant, M.B., 30 décembre 2016. ↩
I., BOONE, “Alle ouders zijn gelijk, ook moeders”, R.W., 2017, n°24, p. 922. ↩
L., WAUTERS, op. cit. ↩
E., BRIBOSIA, H., OUHNAOUI et I., RORIVE, op. cit., p. 48. ↩
D., CÔTÉ, “La polyparentalité : un genre nouveau ?”, Recherches féministes, 2009, n°2, p. 3. ↩
A., MARTIAL, Homosexualité et parenté, J. Courduries et A. Fine (dir.), Paris, Armand Colin, 2014, p. 208. ↩
G., NEYRAND, “Genres et parentalité : une reconfiguration qui interroge”, Père, mère, des fonctions incertaines, G., Neyrand, M., Tort et M.-D., Wilpert (dir.), Toulouse, érès, 2013, §5, consulté le 23 octobre 2023 in https://www-cairn-info.ezproxy.ulb.ac.be/pere-mere-des-fonctions-incertaines--9782749239385-page-17.htm. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §7. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §9. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §18. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §20. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §32 qui cite lui-même : G., NEYRAND, L’enfant, la mère et la question du père, Paris, Puf, 2011. ↩
G., NEYRAND, ibidem, §36. ↩
D., BORRILLO, “Mariage pour tous et filiation pour certains : les résistances à l’égalité des droits pour les couples de même sexe “, Droit et Cultures, 2015, n°1, §74, URL : https://doi.org/10.4000/droitcultures.3566. ↩
M., DOURY et R., MICHELI, “Enjeux argumentatifs de la définition : l’exemple des débats sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe”, Langages, 2016, n°204, p. 133. ↩
Projet de loi sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe, compte rendu intégral, Ass. nationale, 2012-2013, séance du 4 février 2013, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2012-2013/20130134.asp.
Intervention de M. Éric Straumann. ↩
Compte rendu intégral précité, Ass. nationale, 2012-2013, séance du 4 février 2013.
Intervention de M. Paul Salen. ↩
Compte rendu intégral précité, Ass. nationale, 2012-2013, séance du 4 février 2013.
Intervention de M. Jean-Pierre Door. ↩
Compte rendu intégral précité, Ass. nationale, 2012-2013, séance du 4 février 2013.
Intervention de Mme. Annie Genevard.
Voir pour aller plus loin dans ce sens : C., FLAVIGNY, P., LÉVY-SOUSSAN et S., MARINOPOULOS, “Père et mère à la trappe ? Point de vue sur “le mariage pour tous* ““, L’information psychiatrique, 2012, n°10, pp. 797 et 798. ↩
A., MARTIAL et M., SEGALEN, “La famille et l’État : contrôle social et production de normes”, Sociologie de la famille, A., Martial et M., Segalen (dir.), Paris, Armand Colin, 2013, pp. 284 et 285. ↩
OFFICE DE LA NAISSANCE ET DE L’ENFANCE, Congé de maternité, pauses d’allaitement : quels sont vos droits en tant que futures mères ou jeunes mamans ?, 8 mars 2021, consulté le 1er février 2022 in https://www.one.be/public/detailarticle/news/quels-sont-vos-droits-en-tant-que-futures-meres-ou-jeunes-mamans/. ↩
G., WILLEMS, op. cit., p. 914. ↩
Père – mère. ↩
C. civ., art. 1. ↩
M., MALLIEN, “Titre III - La filiation”, Droit des personnes et des familles 2011-2016, Bruxelles, Larcier, 2018, p. 604. ↩
A., RASSON-ROLAND et B., RENAUD, “L’influence du droit constitutionnel sur le droit de la famille”, A.D.L., 2015, n°3-4, p. 332. ↩
A., RASSON-ROLAND et B., RENAUD, ibidem, p. 332. ↩
Loi du 25 novembre 1991 portant approbation de la Convention relative aux droits de l'enfant adoptée à New York le 20 novembre 1989, M.B., 17 janvier 1992. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 456. (Should Pluriform Human Rights Become One? Exploring the Benefits of Human Rights Integration)
Voir notamment : Com. des droits de l’enfant, Observation générale n°12 : le droit de l’enfant d’être entendu, 20 juillet 2009, CRC/C/GC/12. ↩
P., GUEZ, op. cit., p. 4. ↩
État-membre de l’Union Européenne depuis 2004.
SITE PEDAGOGIQUE TOUTELEUROPE.EU, Malte, 22 mars 2021, consulté le 5 février 2022, URL : https://www.touteleurope.eu/pays/malte/. ↩
X., “Malta leads the way for gay and transgender rights in Europe “, The Economist, mis en ligne le 5 juin 2018, consulté le 5 février 2022 in https://www.economist.com/graphic-detail/2018/06/05/malta-leads-the-way-for-gay-and-transgender-rights-in-europe. ↩
X., ibidem. ↩
J., LACROIX, “Thérapies de conversion interdites à Malte, une première en Europe”, Têtu, mis en ligne le 7 décembre 2016, consulté le 27 mars 2022 in https://tetu.com/2016/12/07/malte-interdiction-therapie-de-conversion/ ;
J., SILBERFELD, “Identité de genre: Malte adopte à l’unanimité la loi la plus progressiste au monde”, Komitid, mis en ligne le 2 avril 2015, consulté le 5 février 2022 in https://www.komitid.fr/2015/04/02/identite-de-genre-malte-adopte-a-lunanimite-la-loi-la-plus-progressive-au-monde/. ↩
X., op. cit. ↩
Loi maltaise pour amender la loi sur le mariage et diverses autres lois en relation avec l'introduction de l'égalité du mariage et pour prévoir d'autres questions qui s'y rapportent ou qui y sont accessoires, 1 août 2017, n°XXIII de 2017. ↩
Voir notamment Section II, point 7 de la loi maltaise précitée. ↩
EQUALDEX, Malta, consulté le 5 février 2022 in https://www.equaldex.com/region/malta. ↩
E., BREMS, “Smart Human Rights Integration “, Fragmentation and Integration in Human Rights Law: Users' Perspetives, E. Brems et S. Ouald Chaib (dir.), Heatherley, Edward Elgar Publishers, 2018, p. 13. ↩
E., BREMS, ibidem, p. 10.
À savoir ici, national, régional et international. ↩
E., BREMS, ibidem, p. 10. ↩
E., BREMS, ibidem, p. 10. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 451. (Should Pluriform Human Rights Become One? Exploring the Benefits of Human Rights Integration) ↩
E., BREMS, op. cit, p. 1. (Smart Human Rights Integration) ↩
E., DESMET et G., CORRADI, “Op het snijpunt van kinderrechten en rechtspluralisme: een onderzoeksagenda”, T.J.K., 2015, n°3, p. 266. ↩
E., BREMS, op. cit., p. 450. (Should Pluriform Human Rights Become One? Exploring the Benefits of Human Rights Integration) ↩
E., BRIBOSIA et I., RORIVE, “Human rights integration in action: making equality law work for trans people in Belgium “, op. cit., p. 3. ↩
E., BREMS, op. cit, p. 11. (Smart Human Rights Integration) ↩
E., BREMS, op. cit, p. 11. (Smart Human Rights Integration) ↩
ILGA Europe, Annual review of the human rights situation of lesbian, gay, bisexual, trans and intersex people in Malta covering the period of January to December 2020, p. 2, consulté le 23 octobre 2023 in https://www.ilga-europe.org/sites/default/files/2021/malta.pdf. ↩
E., BREMS et E., DESMET, op. cit., p. 114. ↩
A.-M., LEROYER et I., THÉRY, Filiation, origines et parentalité, Paris, Odile Jacob, 2014, p. 72. ↩
D., BORRILLO, “Troubles dans la parenté – accouchement sans maternité et maternités masculines”, La Revue des juristes de Sciences Po, 2018, n°15, p. 35. ↩
T., YOUEN, op. cit ↩